En concertation avec le petit Mamamouchi, nous avons décidé de nous intéresser aux godasses (avec digressions à tous les étages ou presque !). Ce qui prendra plusieurs articles : amis fétichistes, bienvenue ! Amies collectionneuses, euh, vous ne verrez peut-être plus votre collection de shoes du même regard ! Aujourd’hui : la sandale…
La SANDALE. Le soulier primitif ! Une semelle, des lanières, même composition chez toutes les peuplades dites primitives. Papyrus et bois, fibres tressés, feutre, corde, cuir, semelles moulées en or et lanières incrustées de pierres précieuses : quelques millénaires avant J.-C. la sandale couvrait déjà, enfin pas trop tout de même, les pieds des pauvres et des nanties, des moines aussi, tout à la fois « symbole de prestige et de pauvreté, de chasteté et de coquetterie » (Chaussures de Linda O’Keeffe).
Un peu d’histoire…
La sandale était tombée dans l’oubli mais réapparait dans les années 1920. Durant un millénaire, elle n’était plus portée. D’ailleurs, montrer ses pieds était devenu particulièrement indécent ! Certains hommes, à en croire la littérature, pouvaient ne plus avoir le cerveau irrigué rien qu’à apercevoir une cheville ! La mode des chaussettes basses auraient causé, sans doute, des évanouissements à répétition chez les jouvencelles ! Ciel, mes sels !
A l’époque victorienne, d’ailleurs, le port de la bottine était O-BLI-GA-TOIRE ! Mais je m’égare, revenons à la sandale !
Alors, la sandale, indécente ?
Pas plus, pas moins qu’une publicité ! La sandale est en quelque sorte l’ancêtre du support publicitaire ! Non ? Si !
Les prostituées marquaient la semelle de leurs sandales d’un signe propre à chacune d’elle, les clients réguliers pouvaient ainsi les suivre à la trace en reconnaissant leurs empreintes sur le sol ! Avis aux panneaux publicitaires ambulants…
Je tiens cette info du très sérieux Michel Serres, dans l’affligeant et néanmoins excellent Le Mal propre. On y apprend, entre autre, que l’homme pissait au quatre coins de son territoire pour le marquer (comme les animaux que nous sommes !). La notion de propriété est intimement liée à la souillure (avec le degré de pollution atteint aujourd’hui par la race humaine, c’est dire à quel point on s’est approprié notre territoire !).
Ah! Madame Sardine, j’adore la lanière dont tu abordes le sujet 😉
Mais quant à toi, existe-t-il des sandales adaptées à ta condition piscicole ?
Ahahah, les jeux de mots foireux, c’est ce qu’il y a de mieux ! J’ai eu des sandales sardines, mais je les ai usées jusqu’à l’arrête !
Oh ! Oui, je me souviens ! Elle t’allaient bien… 😉
Oh voilà un grand pas de franchi grâce à toi dans la connaissance de cette sandale au destin plus que varié ! J’en ai appris des choses ! Vraiment très intéressant !!!!
Hihihi. Merci ma douce ! Oui, les souliers quels qu’ils soient ont des histoires intrigantes… Il y a même parfois plus d’intrigue et de revirements dans leur histoire que dans certains bouquins ! Rire !
Les sandales, les groles…….. pour paraître ou disparaître. Fût un temps où j’aimais en changer souvent pour un confort recherché. Tout une histoire de godasses……
Oui, il y a une foulitude de mots pour désigner les souliers et bien des modèles pour qui aiment les collectionner ! Le confort y’a que ça de vrai ! Et puis une paire pour les grandes occasions, avec des balerines dans le sac, les grandes occasions font mal aux pieds ! Rire
Sandahl est aussi un joli prénom. Sur Charabanc, on peut y lire un article sur célèbre Sandahl Bergman.
J’ai ENFIN trouvé le bouton d’abonnement de ton très fouillé blog ! Désormais, je serai donc prévenue ! Une femme prévenue en valant deux, je présume, je ne suis plus la moitié d’un homme dis donc, pas la moitié d’un, mais dans un autre genre que Sandhal Bergman, hein ? Rire ! Le costume moins flamboyant j’avoue !
Sandahl conculque tous les hommes !
ahahahaha ! Sacrée Sandahl !