L’essence du blog

Ici, c’est le blog d’une fille qui joue la carte « culture confiture » : moins on en a, plus on l’étale…

Ayant rarement lu le bon bouquin au bon moment (et pourtant j’en ai lu !), ayant encore eu plus rarement la bonne interprétation en compagnie des bonnes personnes, causer culture est une vraie gageure pour Madame Sardine qui sait pourtant que dire des bêtises, même en public, n’est pas si grave, mais bon…

Ayant le muscle déceptif bien entretenu, j’espère (oui, j’ose encore espérer à mon âge !) démontrer, ne serait-ce qu’un tantinet, qu’on peut avoir la culture qu’on peut, qu’on veut et assumer (méthode couettes (je porte des couettes aujourd’hui, rire)).

J’ai compris que j’étais sur un chemin intéressant après avoir échangé, enfin je devrais plutôt écrire : après ne pas avoir réussi à échanger, avec une femme qui a lu Jane Austen et qui n’a perçu aucune trace de sarcasme dans son oeuvre. Ma religion étant le doute, devant les certitudes de la dame, je me suis demandé si j’avais bien lu les bons bouquins !

La réponse est « oui » ! En m’y replongeant, j’ai trouvé tout à fait fascinant que l’on puisse s’être construit des avis aussi divergeants tout en appréciant l’une et l’autre les mêmes ouvrages. Nous étions désaccordées, accordées. C’est magnifique, non ? Ah bon ! Rire !

Transition

Une fois ces choses précisées, ayant un temps relativement restreint pour le blog en ce moment, je dégaine la carte confiture (marmelade ou gelée). Peut-être lirai-je même un jour La Cantilène en gelée pour vous en causer ! Qui sait ? Pas Madame Sardine qui, comme tu peux le constater, navigue à vue mais plus dans le brouillard !

Prémisses

La marmelade de citrouille tout court, je trouve ça trop fade et trop sucré. J’ai d’abord suivi la recette de Confitures l’écume des pots, l’ouvrage de Annie Perrier-Robert aux éditions Saep. C’est avec cet ouvrage que j’ai poursuivi mon apprentissage de la confiture. Il contient de très bonnes recettes.

J’ai débuté mon apprentissage avec ma môman. C’est elle qui m’a appris l’art de la gelée de mûres sauvages, celle qui repeint les mains en presque noir et parfois la cuisine façon Pollock ! J’ai appris à traire l’étamine à mains nues ! C’est chaud, c’est gluant, ça colle aux mains ! Et parfois, si on a vraiment de la chance, l’étamine craque le sac et ça éclabousse tout d’éclats de rire et de confiture ! Par bonheur, ça fait des taches partout, mais nous ne sommes pas ici, aujourd’hui, pour causer de klecksographie !

Recette de la marmelade de citrouille

Pour faire une bonne marmelade de citrouille, il faut :

• un kilo de citrouille pour six-cents grammes de sucre
• un baton de cannelle
• une cuillère à café ou à thé rase de cannelle en poudre (selon le degré de note épicée souhaité)
• une minuscule pincée (de fée minuscule !) de quatre épices
• une demi gousse de vanille charnue est la bienvenue mais pas nécessaire

Ne surtout pas hésiter à doubler, tripler et encore plus si affinités les quantités !

Eplucher la citrouille, la découper en cubes, ajouter deux cuillères à soupe d’eau, le sucre, les épices, faire cuire quarante minutes à petit feu…

Mettre en pots.

C’est d’une simplicité déconcertante, non ? La confiture n’aura pas le même goût chaude ou froide, c’est la magie des épices…
En creusant la citrouille à la cuillère, on peut, si on veut, confectionner une vraie fausse Jack’O Lantern !

La lanterne primitive était creusée dans un navet ! Si tu ne connais pas l’histoire de Stingy Jack, j’espère avoir aiguisé ta curiosité. Au besoin, voici un lien.