Pourquoi pas une pile à lire ?
Non, Madame Sardine n’a pas de pile à lire ! Une pal ? Quelle horreur ! Si j’avais pareille chose, j’aurais l’impression de soumettre mes livres chéris au supplice ! Bientôt au galop sur les chevaux de mon imagination, je verrai Vlad l’empaleur débarquer dans ma bibliothèque ! Et vraiment, mais alors vraiment, ce type, je ne peux pas le voir en peinture ! Il fait peur, non ?
Aux pal, je préfère les boites (je suis une sardine tout de même). Je range donc volontiers mes livres en attente dans une caisse à lire (deux en vérité). Si les caisses sont pleines, il faut les vider avant de les remplir. Voilà un moyen comme un autre pour éviter l’achat compulsif, car je suis un peu livre-addict. Je peux bien l’avouer puisque c’est mon plus joli défaut. Si fait, si fait ! Ces temps-ci, je fais des éconocroques pour compléter un chuya ma mini-mignonne collection de petits Nelson. J’ai donc décidé de remplir mes caisses d’ouvrages à relire et de livres gratos.
Rôles des caisses à lire ?
En premier lieu : puiser de quoi alimenter ce blog. C’est-à-dire, trouver des prétextes pour créer une fiche lecture ou nourrir une chronique sur une expression ou un mot désuet… Bref, j’espère, au détour d’un livre, trouver matière à alimenter ce blog.
Pour info, les chroniques causeront de confitures, de livres, de mots, d’expressions langagières, de figures de style, d’odeur de papier, des herbes dites mauvaises et des fleurs, etc. Dès que je croiserai une rose ou un pissenlit dans un écrit, j’enclencherai un billet dans la rubrique herbier ! Et si je croise une brioche ou une confiture. Hop, hop, hop, un petit partage de recettes parce que la nourriture corporelle, c’est aussi un peu de la culture, non ? Ah bon !
Ensuite, garder ma motivation intacte en ayant à porter de vue le garde-manger du blog. En effet, j’ai besoin d’un pense-bête (je suis une sardine tout de même) car, je peux bien l’avouer, j’aurais été du genre à laisser trainer ma contrebasse, non mieux, mon hélicon, si j’avais appris à jouer d’un instrument. De l’harmonica ou du kazou ? Ces petites choses s’égarent si facilement. Comment veux-tu que je songe à faire mes gammes ?
Enfin, un rien m’amuse et en faire des caisses, ça m’amuse !
Allez, mes petites sardines, à tantôt ou à plus tard !
Sans vouloir te mettre en boite, Madame Sardine, je ne pensais pas que tu étais du genre à en faire des caisses 😉
Genre tu crois que c’est parce que je me suis fait mettre en boite que j’ai décidé de faire un pied nez à l’idée en m’appelant Madame Sardine ? Rire. Avec mon dos, je peux en faire des caisses à conditions que quelqu’un m’aide à les porter !
Oh ce Vlad l’empaleur !!! Ah oui rien qu’à sa tête il fait horriblement peur ! Il n ‘a pas sa place dans ta pile à lire !! Na !!! Non mais !!! C’est drôlement intéressant tes caisses à lire ! Excellente idée d’alimenter ce blog en partage de connaissance avec des billets sous différentes rubriques ! Je sens que les lecteurs vont se régaler !! A bientôt Madame Sardine avec grand plaisir !
Oui, voilà Houst Vlad ! (Ce prénom, hein ? Tout de même !). Merci de ton bel enthousiasme ma toute chouette ! J’espère, j’espère… D’ailleurs je vais aller plonger mon minois dans un Nelson et tirer matière à partager. A tantôt, le grand plaisir de te voir nager ici est partagé !
Jamais pu encaisser les sales types, quelque soit la police d’écriture. Mais Vlad quand même, je veux bien faire un effort puisque c’est lui qui a inspiré Bram Stoker lors de la rédaction de son roman Dracula.
Je suppose qu’Elisabeth Báthory qui prenait des bains dans le sang de ses victimes pour garder sa jeunesse est toute excusée itou ? Ben c’est du propre ! Blague à part, j’ai plus vingt piges et plus je vieillis moins je sais lire de récits horribles ou déprimants. Je m’étais promis de relire Zola dans l’ordre, j’ai failli partir en dépression avant la fin du premier tome de la Pléiade ! Je prends le chemin de finir ma vie en lisant des livres d’amour pour oublier la barbarie des hommes… Reste plus qu’à marier Vlad avec Elisabeth ! Rire